Les édifices religieux
Dinéault possède un patrimoine religieux remarquable avec une église, une chapelle et de nombreux monuments tels que des fontaines et calvaires.
N’hésitez pas à venir flâner au pied de nos édifices et à contempler les merveilles architecturales bâties par nos aïeux.
L’église Sainte Marie-Madeleine
L’église Sainte-Marie-Madeleine (1632), joyau gothique flamboyant en granite et kersanton, allie un plan en croix latine (construction), un clocher élancé et un porche sud remaniés (notamment en 1826).
Dédiée à Marie-Madeleine, elle abrite une pietà du XVIe siècle en kersanton, des statues des XVe–XVIIe siècles (dont une Trinité) et des bannières de procession.
Son architecture, marquée par des superpositions de styles (nef renaissance, chevet baroque, sacristie néo-gothique), reflète des siècles d’évolution, depuis ses origines médiévales (liées à l’abbaye de Landévennec) jusqu’aux restaurations du XIXe siècle.
Avec son calvaire et sa fontaine (1746), elle forme un ensemble patrimonial harmonieux, témoin de 900 ans d’histoire religieuse et artistique bretonne.
EGLISE SAINTE MARIE-MADELEINE
Place de l’Eglise
29150 DINEAULT
La chapelle Sant Dispar
La chapelle Saint – Exupère ou chapelle Sant Dispar (construite entre 1640 et 1670), est un sanctuaire reconstruit en 1893 par l’architecte Armand Gassis après la démolition du vaisseau d’origine, qui a conservé son clocher ancien ainsi que le pignon ouest. Financée par les paroissiens et la vente d’un vitrail du XVe siècle (aujourd’hui au Musée breton de Quimper), elle mêle néo-roman et matériaux locaux (grès de la presqu’île).
Devant l’édifice, un calvaire du XVIe siècle (1590), marqué des armoiries des seigneurs de Rosarnou, a été restauré à plusieurs reprises, dont en 1860 après la casse d’un bras, sans que ses blasons ne soient altérés malgré la Révolution.
Le site, riche d’histoire, associe aussi une fontaine et témoigne des transformations architecturales et religieuses de la région.
Les autres calvaires de la commune
La commune compte de nombreux calvaires disséminés en ville et en campagne, témoins d’un riche patrimoine religieux, dont voici quelques illustrations :